On les connait sous le nom de compagnons, ou encore wandergeseller ou journeyman. Peu importe quelle langue ils parlent ou dans quel continent ils se trouvent, le principe reste le même: vivre au sein d'une communauté dans laquelle jeunes et anciens s'entraident pour apprendre un artisanat et bâtir un meilleur monde. La société d'aujourd'hui accorde malheureusement peu de respect aux métiers manuels, et les compagnons au contraire en font une fierté, un style de vie: pousser leur savoir-faire jusqu'à vraiment produire de l'art, digne d'un chef-d’œuvre. La photo en tête d'article de la Maison des Compagnons de Nantes nous en donne une idée.
Mon premier contact avec un compagnon fut au Maroc à la communauté de l'Ane Vert. Il s'agissait d'une tailleuse de pierre allemande, Kurela, qui était venue vivre parmi nous pour nous apprendre à bâtir des chemins et des escaliers en pierre. J'étais immédiatement convaincu par son style de vie: voyager pour partager son savoir-faire avec d'autres cultures et pour apprendre du leur. J'ai alors quitté la communauté de l'Ane Vert quelques mois plus tard, non sans tristesse, pour rejoindre l'école compagnonnique dans l'espoir d'apprendre à mieux construire et pouvoir ainsi aider les gens dans le besoin n’importe où dans le monde. Les compagnons m'ont envoyé à Nantes, au nord-ouest de la France, dans l'optique de devenir couvreur. La majorité de l'humanité a besoin d'un toit au-dessus de leurs têtes et rares sont ceux qui ont les capacités d'en construire un - c'était ma mission donc de l'apprendre.
J'ai finalement passé une année riche comme tout à la maison de Nantes. J'y ai vécu de si belles amitiés que nous voilà tous marqués par cette rencontre. Chacun joue un rôle unique dans la communauté et chacun amène son pigment pour que le tableau résultant soit spectaculaire, je les remercie tous. Je tiens aussi à remercier mon cher ami Vladimir (compagnon responsable de la Suisse et l'Europe de l'Est), de m'avoir fait entrer chez les compagnons en échange d'un billet au Paléo Festival (psst! n'en dîtes rien aux anciens!) et aussi Thibault, prévôt de la Maison de Nantes, qui m'a accueilli et encadré si chaleureusement malgré mes pieds nu et ma dégaine de hippie délabré. Je remercie aussi la société OCE de m'avoir appris tant de chose et le fameux ponton de nous avoir fait flotter tellement de soirs sur la Loire
Mon premier contact avec un compagnon fut au Maroc à la communauté de l'Ane Vert. Il s'agissait d'une tailleuse de pierre allemande, Kurela, qui était venue vivre parmi nous pour nous apprendre à bâtir des chemins et des escaliers en pierre. J'étais immédiatement convaincu par son style de vie: voyager pour partager son savoir-faire avec d'autres cultures et pour apprendre du leur. J'ai alors quitté la communauté de l'Ane Vert quelques mois plus tard, non sans tristesse, pour rejoindre l'école compagnonnique dans l'espoir d'apprendre à mieux construire et pouvoir ainsi aider les gens dans le besoin n’importe où dans le monde. Les compagnons m'ont envoyé à Nantes, au nord-ouest de la France, dans l'optique de devenir couvreur. La majorité de l'humanité a besoin d'un toit au-dessus de leurs têtes et rares sont ceux qui ont les capacités d'en construire un - c'était ma mission donc de l'apprendre.
J'ai finalement passé une année riche comme tout à la maison de Nantes. J'y ai vécu de si belles amitiés que nous voilà tous marqués par cette rencontre. Chacun joue un rôle unique dans la communauté et chacun amène son pigment pour que le tableau résultant soit spectaculaire, je les remercie tous. Je tiens aussi à remercier mon cher ami Vladimir (compagnon responsable de la Suisse et l'Europe de l'Est), de m'avoir fait entrer chez les compagnons en échange d'un billet au Paléo Festival (psst! n'en dîtes rien aux anciens!) et aussi Thibault, prévôt de la Maison de Nantes, qui m'a accueilli et encadré si chaleureusement malgré mes pieds nu et ma dégaine de hippie délabré. Je remercie aussi la société OCE de m'avoir appris tant de chose et le fameux ponton de nous avoir fait flotter tellement de soirs sur la Loire
L'aube à Nantes, au moment où je quittais la maison des compagnons pour aller travailler. On l'aperçoit à gauche de la photo, juste au-dessus du premier bateau.
On se marre comme tout à construire les toits. La vue est toujours belle, l'air est frais, et parfois même on peut descendre en mode toboggan!
Ma leçon est apprise, et l'Inde m'appel.
Salut Ben ton blog est vraiment géniale. Bonne Continuation ton incroyable périple! Tu m'a beaucoup appris sur la vie en peu de temps et je t'en suis très reconnaissant,un grand Merci . A plus tard je l’espère.
RépondreSupprimerTon pote Théo de la chambre 415 qui a passé de mémorable soirée sur le ponton !
Tu gères, merci Théo! Ca fait un baille! Peut-être que Kentin poura te racconter un peu comment ça se passe chez moi :)
RépondreSupprimerVive le rosé! Surtout en Cubies, pas besoin d'ouvre bouteille, ni même de chaussure.
durant cette année tu as fait prendre conscience a énormément de personne que la vie est magique et grandiose et que notre terre ne demande qu'à être parcouru en un mot merci
RépondreSupprimerun petit kinkin de rien du tout :)