Scene

jeudi 25 août 2016
mercredi 1 juillet 2015
La Maison de Nantes
On les connait sous le nom de compagnons, ou encore wandergeseller ou journeyman. Peu importe quelle langue ils parlent ou dans quel continent ils se trouvent, le principe reste le même: vivre au sein d'une communauté dans laquelle jeunes et anciens s'entraident pour apprendre un artisanat et bâtir un meilleur monde. La société d'aujourd'hui accorde malheureusement peu de respect aux métiers manuels, et les compagnons au contraire en font une fierté, un style de vie: pousser leur savoir-faire jusqu'à vraiment produire de l'art, digne d'un chef-d’œuvre. La photo en tête d'article de la Maison des Compagnons de Nantes nous en donne une idée.
Mon premier contact avec un compagnon fut au Maroc à la communauté de l'Ane Vert. Il s'agissait d'une tailleuse de pierre allemande, Kurela, qui était venue vivre parmi nous pour nous apprendre à bâtir des chemins et des escaliers en pierre. J'étais immédiatement convaincu par son style de vie: voyager pour partager son savoir-faire avec d'autres cultures et pour apprendre du leur. J'ai alors quitté la communauté de l'Ane Vert quelques mois plus tard, non sans tristesse, pour rejoindre l'école compagnonnique dans l'espoir d'apprendre à mieux construire et pouvoir ainsi aider les gens dans le besoin n’importe où dans le monde. Les compagnons m'ont envoyé à Nantes, au nord-ouest de la France, dans l'optique de devenir couvreur. La majorité de l'humanité a besoin d'un toit au-dessus de leurs têtes et rares sont ceux qui ont les capacités d'en construire un - c'était ma mission donc de l'apprendre.
J'ai finalement passé une année riche comme tout à la maison de Nantes. J'y ai vécu de si belles amitiés que nous voilà tous marqués par cette rencontre. Chacun joue un rôle unique dans la communauté et chacun amène son pigment pour que le tableau résultant soit spectaculaire, je les remercie tous. Je tiens aussi à remercier mon cher ami Vladimir (compagnon responsable de la Suisse et l'Europe de l'Est), de m'avoir fait entrer chez les compagnons en échange d'un billet au Paléo Festival (psst! n'en dîtes rien aux anciens!) et aussi Thibault, prévôt de la Maison de Nantes, qui m'a accueilli et encadré si chaleureusement malgré mes pieds nu et ma dégaine de hippie délabré. Je remercie aussi la société OCE de m'avoir appris tant de chose et le fameux ponton de nous avoir fait flotter tellement de soirs sur la Loire
Mon premier contact avec un compagnon fut au Maroc à la communauté de l'Ane Vert. Il s'agissait d'une tailleuse de pierre allemande, Kurela, qui était venue vivre parmi nous pour nous apprendre à bâtir des chemins et des escaliers en pierre. J'étais immédiatement convaincu par son style de vie: voyager pour partager son savoir-faire avec d'autres cultures et pour apprendre du leur. J'ai alors quitté la communauté de l'Ane Vert quelques mois plus tard, non sans tristesse, pour rejoindre l'école compagnonnique dans l'espoir d'apprendre à mieux construire et pouvoir ainsi aider les gens dans le besoin n’importe où dans le monde. Les compagnons m'ont envoyé à Nantes, au nord-ouest de la France, dans l'optique de devenir couvreur. La majorité de l'humanité a besoin d'un toit au-dessus de leurs têtes et rares sont ceux qui ont les capacités d'en construire un - c'était ma mission donc de l'apprendre.
J'ai finalement passé une année riche comme tout à la maison de Nantes. J'y ai vécu de si belles amitiés que nous voilà tous marqués par cette rencontre. Chacun joue un rôle unique dans la communauté et chacun amène son pigment pour que le tableau résultant soit spectaculaire, je les remercie tous. Je tiens aussi à remercier mon cher ami Vladimir (compagnon responsable de la Suisse et l'Europe de l'Est), de m'avoir fait entrer chez les compagnons en échange d'un billet au Paléo Festival (psst! n'en dîtes rien aux anciens!) et aussi Thibault, prévôt de la Maison de Nantes, qui m'a accueilli et encadré si chaleureusement malgré mes pieds nu et ma dégaine de hippie délabré. Je remercie aussi la société OCE de m'avoir appris tant de chose et le fameux ponton de nous avoir fait flotter tellement de soirs sur la Loire
L'aube à Nantes, au moment où je quittais la maison des compagnons pour aller travailler. On l'aperçoit à gauche de la photo, juste au-dessus du premier bateau.
On se marre comme tout à construire les toits. La vue est toujours belle, l'air est frais, et parfois même on peut descendre en mode toboggan!
Ma leçon est apprise, et l'Inde m'appel.
mercredi 28 mai 2014
Le Début est la Fin
Le monde matériel, dépourvu de son essence spirituelle, est désespérant et insensé. C'est pour ça qu'on a peur de la mort, c'est pour ça qu'on attache sa ceinture de sécurité.
Mais quand on comprend que la fin est synonyme au début, on a un aperçu de la nature cyclique, non-linéaire, de toutes choses. On commence à toucher au côté spirituelle du même monde, qui n'a rien d'insensé ni de désespérant. Au contraire, il est si beau, si riche, et si profond - bien au delà des mots que j'emploie, même au delà des pensées. Rappelons-nous qu'il ne s'agit pas d'un autre monde, lointain et inaccessible. Il est ici et maintenant, pour nous tous.
Comme nous tous, je ne suis pas seulement mon corps. Je suis un cycle, et rien n’arrêtera ce cycle.
Merci de m'avoir écouté, et on verra bien où tout ça mène!
mardi 25 mars 2014
Heidi squat la cuisine
dimanche 2 février 2014
Petit episode à la gare routière
J'arrive au guichet d'une grande station de bus vers Chefchaouen. Le vendeur m'écoute mais se préoccupe tout autant du gros joint qu'il est entrain de rouler devant moi.
"Viens, ami, fumer avec nous! Après je t'amène à ton bus"
…
Alors un chouia plus tard, il m'amène à un grand bus de luxe et s'assied au volant.
"D'ailleurs, c'est moi le chauffeur!"
Comme si ce n'était pas déjà assez hilarant, 5 minutes après être parti, il me demande encore: "Tu veux conduire?"
vendredi 27 décembre 2013
L’Ane Vert
Je me suis fait kidnappé au paradis. Je vie une histoire magnifique à l'Ane Vert, un de ces rares lieux ou l'amour règne plutôt que l'argent. On s'éclate, on construit une maison, on dort les uns sur les autres, on se bat avec notre âne Walter, on s'intoxique, on va surfer, on se roule dans les dunes, on chie dans des sauts, on joue de la musique de malade, on cour à poile à la plage tôt le matin, on revete les murs, même parfois on jette des œufs.
On vie au jour le jour et ca déchire!
On vie au jour le jour et ca déchire!
dimanche 22 décembre 2013
mardi 17 décembre 2013
Drôle d’Ami Français avec son Shaman Marocain
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C’est l’histoire d’un drôle d’ami Francais, Damien (à gauche), qui se dit artsite-peintre roi des Marginaux. Il m’a appercu dans un village perdu pas loin d’Essaouira, accompagné d’Ashak, son shaman, et m’a dit d’une voix prononcée “sympa, ton machin!”. Me voici accompagné d’Ashak dans sa maison, à droite. Il s’agit même de toute sa maison, puisqu’elle ne fait que 4 mètres carrés.
Voici la Mellah, le quartier juif d'Essaouira ou ils habitent. Leurs plafonds leur tombent littéralement sur la tête, et aucune de ces maisons ne sont abandonnées. Juifs, musulmans, et berbères partagent ces ruines en harmonie depuis des siècles. Pour finir, j’ai passé une semaine dans la maison de Damien, un milieu si pauvre matériellement et pourtant si riche intérieurement.
Life’s good guys!
Life’s good guys!
samedi 14 décembre 2013
Une Conversation Intéressante
-Bonsoir, c'est la gendarmerie
-Merde (à voix très basse). Bonsoir.
-Vous comptez passer la nuit ici?
-Euh… c’est-à-dire que… la nuit est tombé, et…
-On ne peux pas vous laisser passer la nuit ici. C'est un terrain où il y des agressions (toujours la même excuse mais c'est des salades), prenez votre vélo et allez plus loin.
...
(Je commence à préparer mes affaires pour partir)
...
-Vous êtes seul? Pas d'ami?
-Je n'ai que des amis, et vous en faites partie. Les agresseurs dont vous parlez en font aussi partie. C'est pour ça qu'il ne peut rien m'arriver.
(Un moment de réflexion de leur part)
-Au revoir, on vous souhaite une bonne nuit et la bienvenue au Maroc.
L'amour gagne toujours!
vendredi 13 décembre 2013
Qu'est-ce?
lundi 9 décembre 2013
Un peu de thé, avec ton sucre?
samedi 7 décembre 2013
Busted!
samedi 23 novembre 2013
Fermes à Melons
jeudi 21 novembre 2013
Que de chatons
Une longue histoire que je raccoucirait en quelques lignes:
En gros, j’ai trouvé trois chaton mourant de faim au bord d’un plage quelconque. Je les ai nourrit, et pris dans ma remorque parce qu’ils n’allaient pas survivre longtemps là ou ils étaient. Ils avaient l’air confortables là dedans, mais en moins d’une heure de trajet, ils avaient souillé mon tapis dans tous les sens en parsemant ma maison de leur dernier repas à moitié digéré. Ayant appris ma leçon, je les ai laissé à un autre famille de chat que je pense prendront meilleur soins d’eux que moi.
The End!
mercredi 20 novembre 2013
L…la…la Suisse?
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